Vous connaissez l’hypnothérapie ? Au Japon, on parle de thérapie régressive.

Certains disent que l’âme humaine est inscrite dans un cycle de métempsycoses. L’âme aurait pour but final de s’élever au stade de « maître ». Ce qui expliquerait que certaines personnes vivent dans des milieux difficiles tout en essayant de surmonter leurs problèmes et que d’autres mènent une vie paisible sans remous. Dit comme ça, ça ressemble à une histoire un peu louche… (rires). Franchement, moi non plus, je ne suis pas convaincu.

Cela dit, il arrive qu’on s’entende naturellement bien ou qu’on soit apaisé en compagnie d’une certaine personne. De ce point de vue-là, la probabilité qu’on se soit connus dans une vie antérieure est haute, de même que le fait qu’on ait été amenés à se rencontrer à nouveau.

Bref, hier, j’ai effectué une séance de thérapie régressive avec une personne qui s’appelle Fumiko Hokoyama. Comment, Hokoyama ? Eh oui, il s’agit bien de la mère du compositeur avec qui j’ai écrit la musique de Soul Sacrifice. Elle est hypnothérapiste et illustratrice. Il se trouve que mon emploi du temps concordait, c’est pour ça que je lui ai rendu visite. Avant cela, j’avais déjà eu recours à ses services à deux reprises.

Même s’il s’agit d’hypnothérapie, on reste bien conscient et on entend les sons de l’extérieur (la sirène d’une ambulance, par exemple, ou les cris d’enfants qui s’amusent dehors), au point de se demander si on est vraiment en état d’hypnose. Dans cet état, on formule oralement ce qui nous passe par la tête jusqu’à ce que les différents éléments fassent sens ensemble. C’est une expérience intéressante.

Arrivé à 41 ans, je suis dans une période où je m’interroge au sujet de mon avenir, et j’ai décidé d’interroger Mme Hokoyama sur les points suivants (pour être exact, c’est moi-même que j’interroge…) :

● Pourquoi je fais de la musique
● Comment je vais vivre à partir de maintenant
● Le reste est secret…

Voilà entre autres ce sur quoi j’ai creusé. J’ai découvert beaucoup de choses surprenantes, mais il semble en tout cas que je continue la musique pour un moment.