Le niveau de qualité de la réalisation d’une œuvre se décide au moment précis où créateurs et producteurs ressentent l’envie de créer ou d’exprimer quelque chose  et font fi des limites traditionnellement attribuées à chacune de leur position pour laisser la passion prendre le dessus.

La discussion de ce soir m’a fortement donné l’impression que la principale raison pour laquelle beaucoup de créations sont peu attrayantes de nos jours n’est pas le manque de pouvoir des créatifs mais plutôt le manque de conviction qui les caractérise.

C’est le sujet qui a animé ma rencontre ce soir avec M. Ueda, producteur d’Ico et Shadow of the Colossus, M. Sotoyama de Siren, ou encore M. Yamamoto, de Yuusha no kuse ni namaikida et Mugen kairô.

Les chef d’œuvres naissent de créateurs qui croient en eux et qui insufflent à leur création tout le fruit de leur profonde réflexion. J’ai fini par me laisser emporter dans la discussion et j’ai posé bon nombre de questions qu’on ne pose pas d’habitude. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à discuter.